Je vais vous parler de ce geste qui ne dépend que d’une seule personne et qui est décisif pour toute l’équipe. Nous le retrouvons dans le football, le rugby, le handball, le basketball, le hockey sur glace ou gazon… bref !

Ce geste (tir au but, transformation, lancer franc…) va devoir être préparé en amont pour être ensuite exécuté de façon optimale sous contrainte. C’est important de comprendre que les 3 temps de la temporalité sont sollicités dans la construction et la mise en place de l’automatisme : je me projette dans le futur quand je visualise, je suis dans l’action « ici et maintenant » quand je le réalise, et je fais un retour sur le passé pour apprendre de mes erreurs ou ajuster.

Je vous propose dans cet article de clarifier la préparation mentale nécessaire pour obtenir un geste parfait et surtout efficace !!

1. La préparation du geste en amont

Tout d’abord la technique proprement dite… Le tir au but / la transformation / le lancer franc ne doit avoir aucun secret pour vous ! Vous devez le connaître par cœur ! La performance se construit sur un geste parfait.

Vous allez ancrer ce geste corporellement de façon visuelle, auditive, kinesthésique et proprioceptive dans son modèle d’excellence. L’analyse et l’ancrage s’appuient sur les techniques d’association et de dissociation.

  • Prenez un excellent modèle qui réalise le geste (ou un exemple personnel). Il faut qu’il soit impeccable, l’action réalisée à l’idéal. Regardez-le normalement et au ralenti, et détaillez à voix haute tout ce qui se passe corporellement étape par étape. Puis notez chacune des étapes en leur donnant un nom. Ces étapes doivent devenir comme une petite chanson, un mantra (par exemple 1 : expir / 2 : ancrage / 3 : cible / 4 : précision / 5 : accélération). Les mots choisis doivent tous avoir un sens et une définition précise pour vous.
  • Quand vous réalisez le geste, notez comment vous placez votre respiration et comment elle est : une grande inspiration au départ ? Bloquée ? Aléatoire ? Cette notion donne une belle marge de progression car souvent nous n’y faisons pas attention et en le mettant en conscience nous pouvons voir apparaître des blocages à ce niveau-là qui sont très souvent délétères pour le geste. Prenez conscience aussi des sensations par lesquelles votre corps passe dans les différents mouvements (accélérations, tensions, relâchements…).
  • Vous pouvez vous filmer en train de faire le geste et dire à voix haute tout ce que vous faites pour réaliser ce mouvement.
  • Enfin, parlez des qualités de ce geste : il est fluide, précis, perfectionniste, fort, il a un effet particulier… Donnez-lui vie verbalement. Les qualités données au geste deviendront les vôtres. Si le geste est précis et puissant, vous allez chercher à développer en vous ces qualités-là.

Une fois le modèle d’excellence en place, répétez ces exercices dans une grande concentration, au calme d’abord :

  1. Fermez les yeux et visualisez-vous sur un grand écran en train de le faire de façon parfaite (mode dissociatif).
  2. Faites le geste dans votre tête ou mimez-le au ralenti, dans le détail, en ressentant les différents mouvements par lesquels votre corps passe (accélérations, tensions, relâchements…) (mode associatif).

Puis sous contraintes

La vraie difficulté c’est la gestion des contraintes : physiques (douleurs corporelles, fatigue…), climatiques, environnementales (public, domicile, extérieur, adversaires), psychologiques (enjeu, excès de confiance, affectives…). Grâce à l’expérience de vos entraînements, de vos matchs et à l’anticipation de situations, vous allez pouvoir répertorier toutes les situations sous contraintes que vous pourriez rencontrer.

  • Listez-les en les classant par thème.
  • Notez sur 10 le degré de difficulté rencontré. Cela vous permettra d’avoir un point de départ et de pouvoir évaluer votre progression face à ces contraintes au fil du temps.
  • Pour chacune d’entre elles, trouvez des solutions pour vous adapter au mieux à la situation. Ces solutions peuvent être physiques, tactiques, mentales… Cela peut être juste un détail, un ajustement, ou au contraire une grande modification du geste en lui-même. Et détaillez tous ces ajustements.
  • Puis renouvelez les exercices de visualisation en association (je fais le geste dans ma tête ou je le mime) et dissociation (je me vois le faire sur un écran) dans toutes les situations de contrainte que vous avez listées, avec toutes les solutions que vous aurez mises en place. Dans le travail sur l’écran, passez d’un plan rapproché à un plan large (confronté à l’environnement) et vice versa pour avoir toutes les données réunies.

2. La concentration

Savoir se concentrer et se recentrer est indispensable pour une belle exécution. Il existe plusieurs façons de s’entraîner à la concentration, à vous de trouver celle qui sera la plus efficace pour que le jour J vous puissiez-vous concentrer en quelques secondes. C’est important de les explorer pour garder la plus efficace. Le but est d’être capable de rentrer dans l’action de suite.

  • La respiration : revenir sur une sensation et une écoute interne est très efficace. Pratiquer la cohérence cardiaque, par exemple, est un très bon entraînement. Revenir à une respiration abdominale lente et plus ample aussi. Le yoga, la méditation ou tout travail corporel orienté intérieur du corps et sensations procurent de très bons résultats.
  • Les visualisations : regarder un objet, se focaliser sur lui, recentre l’attention.
  • La création d’un ancrage concentration.
  • Les switchs d’état interne : apprendre à passer d’un état interne à un autre, par exemple de l’état de combativité à un état de concentration.

Cet entraînement va vous permettre de rentrer dans un état de concentration optimal le plus rapidement possible et surtout à la demande ! Plus vous vous entraînerez à vous concentrer, plus vous aurez la capacité à vous concentrer en 2 secondes !

Attention !! Avant l’action, la concentration est portée sur le geste à réaliser et la cible. Pas de concentration sur le résultat ou le score. Si votre attention est placée sur le résultat et ses conséquences, elle n’est en aucun cas placée sur le geste et il y a de grandes chances que vous passiez à côté…

3. La confiance

La confiance commence à se travailler aussi en amont, de façon spécifique et globale. Grâce à elle, vous allez consolider la résistance aux critiques et à l’échec, approfondir la notion de plaisir dans la performance, reconnaître vos croyances ressources et limitantes, accéder au lâcher-prise, accepter la prise de risque, relativiser et analyser avec plus de lucidité…

La confiance en soi, c’est croire en soi et en ses capacités, tout simplement. Se sentir capable de relever des défis. Ne pas douter de ses compétences. Comprendre que réussir ou échouer n’enlève rien, ne change rien à ce que l’on est (je reste toujours la même personne, c’est simplement un comportement, une action, à un moment donné, où j’ai été moins ou plus performant). Ne pas remettre en question tout notre être en cas de contre-performance, et ne pas non plus se sentir un « Dieu » après un exploit. Je suis comme je suis et je peux être brillant à certains moments et un peu moins à d’autres. L’important est de donner le meilleur de soi du jour. C’est le flux de la vie, des matchs, des compétitions…

Le développement de la confiance en soi est un processus continu qui demande patience et persévérance. Écrire chaque soir les choses positives et justes que nous avons réalisées par rapport au sport et à notre vie personnelle est un excellent exercice. Créer un ancrage de confiance et un espace ressource confiance, s’entourer de personnes aux regards bienveillants et aux retours constructifs.

Pour approfondir la confiance en soi, deux autres notions entrent en jeu : les objectifs fixés et les qualités d’adaptabilité et d’engagement. Je ne fais ici que les évoquer pour être la plus exhaustive possible.

  • Nos objectifs doivent être suffisamment stimulants et réalisables, correctement posés et bien ciblés. Découvrir les techniques de fixation d’objectifs.
  • Les qualités de souplesse flexibilité et adaptabilité doivent être développées face aux contraintes de la vie et des compétitions, parallèlement aux qualités d’engagement et de compétitivité.

4. L’état interne

L’état interne c’est la notion de « comment je me sens » (émotions et sentiments). Il dépend de mon environnement, de ma posture, de l’interprétation que je fais de la réalité et de mes pensées. Ce sur quoi nous focalisons notre attention va directement influencer notre état interne.

Pour un geste efficace, être dans un bon état interne est primordial, c’est-à-dire être :

  • En confiance
  • Serein
  • Concentré sur l’action (pas sur le résultat)
  • Dans le plaisir de faire et d’être
  • Dans une intention positive

Cet état interne permet deux points essentiels :

  • Un engagement optimal, sain, sans réserve
  • La lucidité et l’adaptabilité face aux contraintes

Le travail sur l’état interne consiste à apprendre à devenir maître de ses émotions et pensées :

  • Apprendre à identifier nos émotions (colère, joie, tristesse, frustration, dégoût…), et reconnaître les sensations agréables ou désagréables qu’elles provoquent.
  • Comprendre que notre état interne influence notre pouvoir décisionnel, notre lucidité et nos comportements. Vous pouvez expérimenter cela au quotidien dans toutes les situations de vie et sportives.
  • Apprendre les switchs d’état interne pour passer d’un état à un autre à la demande. Travailler sur le passage de la frustration vers la concentration, de l’euphorie vers la concentration, de la colère vers la concentration, de la combativité vers la concentration, de l’angoisse au calme… Passer d’un dialogue interne négatif à positif.
  • N’interprétez pas la réalité, ne vous racontez pas d’histoires à propos de la réalité (« je ne crois rien, je ne sais rien, je ne pense rien, je me concentre juste sur les faits et je m’adapte »).
  • Avoir la bonne posture : être ancré au sol et à soi, être présent dans ce que l’on fait, être en confiance.
  • Savoir travailler sous contraintes environnementales (climat, public, enjeu…).

L’état interne soutient le geste technique. Une fois cette maîtrise en place, vous obtiendrez de très bons résultats.

5. Gestion de l’erreur

Le dernier point essentiel pour obtenir un geste efficace est la qualité de la gestion de l’erreur. Pas de construction possible du tir au but / de la transformation / du lancer franc sans erreur et pas de progression possible sans feedback positif et constructif.

Je m’explique : le développement du geste efficace va se construire grâce à un parallèle entre ce que je fais quand je réussis et ce que je fais quand je passe à côté. C’est comme un cadre de contraste, cela permet de mettre en évidence toutes les différences. À l’entraînement, réussissez et trompez-vous le plus de fois possibles !

Pour développer ce cadre de contraste réussite et échec, créez un tableau avec deux colonnes : quand ça marche / quand ça marche pas. Sur les lignes horizontales, notez tous les points dont on a parlé ci-dessus : l’état interne, les positions, la respiration, l’énergie, les sensations, l’intention… analysez-les en détail. Allez très très loin dans votre descriptif physique, mental, émotionnel et environnemental souvent, très souvent c’est à cause d’un détail que l’on ne performe pas.

Pour la gestion de l’erreur juste après le geste pendant le match : restez concentré sur ce qui vient de se passer et effectuez un retour positif et constructif. Cela signifie analyser, en revoyant votre action, quels points sont à améliorer pour comprendre où se trouvent vos marges de progression. Vous allez pouvoir ajuster votre geste lors de la prochaine tentative.

Restez dans un état interne positif, lucide et déterminé !

6. Bilan

Je vais maintenant récapituler les points clés pendant le match :

  • Protégez votre énergie et vos compétences en retrouvant le calme et en vous concentrant sur le geste (concentration sur l’ici et maintenant et peu importe l’environnement).
  • Mettez-vous dans le bon état interne avec la bonne intention (confiance en soi, sérénité, efficacité).
  • Utilisez votre stratégie de réussite (visualisation du geste réussi).
  • Gérez l’information de façon rapide et efficiente : adaptabilité et lucidité.
  • Faites un feedback pour ajuster.
  • Et revenez dans le match !

Beaucoup de notions et d’exercices sont présentés ici, n’hésitez pas à me contacter si besoin

Pour aller plus loin : « Les secrets du tir au but » Christian Ramos Mental Plus

La confiance en soi est une qualité essentielle pour réussir dans la vie. Elle vous permet de croire en vos capacités, d’oser prendre des risques et de réaliser vos rêves. Cependant, il n’est pas toujours facile d’avoir confiance en soi.

Il existe des étapes que vous pouvez suivre pour développer votre confiance en vous et devenir la meilleure version de vous-même.

Identifiez vos forces et vos faiblesses

La première étape pour développer votre confiance en vous est de connaître vos forces et vos faiblesses. Prenez le temps de réfléchir à ce que vous faites bien et à ce qui vous pose plus de difficultés. Essayez de travailler sur vos points faibles en évaluant plutôt vos marges de progression. Mettez en valeur vos forces et vos compétences en listant vos moments de réussite et qu’est-ce qui vous a permis d’être heureux et/ou performant. Cela vous permettra de vous sentir plus confiant et de croire en vos capacités.

Fixez-vous des objectifs réalisables

La deuxième étape pour développer votre confiance en vous est de fixer des objectifs réalisables. Déterminez ce que vous voulez accomplir et élaborez un plan d’action pour y parvenir. Faites des petits pas chaque jour et validez toutes vos petites et/ou grandes réussites. Vous verrez que plus vous atteignez vos objectifs, plus vous gagnez en confiance en vous.

Apprenez de vos erreurs

La troisième étape pour développer votre confiance en vous est d’apprendre de vos erreurs. Personne n’est parfait et tout le monde commet des erreurs. Ne vous en voulez pas quand le résultat n’est pas celui qui vous attendiez, mais cherchez plutôt à comprendre ce qui s’est passé et ce que vous pouvez faire différemment la prochaine fois. Cela vous aidera surtout à développer vos compétences, à en acquérir de nouvelles, à travailler votre adaptabilité et votre performance. Vous vous sentirez plus acteur de votre réussite et donc beaucoup plus confiant.

Sortez de votre zone de confort

La quatrième étape pour développer votre confiance en vous est de sortir de votre zone de confort. Essayez de faire des choses que vous n’avez jamais faites auparavant. On revient sur la question de l’adaptabilité et on renforce l’intelligence de situation : cela permet de renforcer des compétences et d’en développer des nouvelles. Vous vous sentirez plus à l’aise dans des situations nouvelles et plus confiant dans votre capacité à relever des défis.

Acceptez les compliments

La cinquième étape pour développer votre confiance en vous est d’accepter les compliments. Lorsque quelqu’un vous félicite pour quelque chose que vous avez fait, prenez le temps de le remercier et de vous sentir fier de vous. Cela renforcera votre estime de vous et vous aidera à croire en vos capacités.

Entourez-vous de personnes positives

La sixième étape pour développer votre confiance en vous est de vous entourer de personnes positives. Évitez les personnes négatives qui critiquent constamment les autres et qui ont une vision pessimiste de la vie. Entourez-vous plutôt de personnes qui vous soutiennent, qui vous encouragent et qui ont confiance en vous. Un environnement favorable est propice au développement de la confiance en soi (les graines ne poussent pas sur du goudron !)

Communiquez de façon claire

La septième étape pour développer votre confiance en vous est de travailler sur la qualité de votre communication. Plus elle est claire, plus la relation à l’autre est simple et fluide. Vous savez exactement où vous voulez en venir. Développer votre assertivité, cette capacité à donner sa propre opinion tout en respectant et écoutant celle de l’autre.

Prenez soin de vous

La huitième et dernière étape pour développer votre confiance en vous est de prendre soin de vous. Prenez le temps de vous accorder des moments de détente et de bien-être. Prenez soin de votre santé physique en mangeant sainement et en faisant de l’exercice régulièrement. Prenez également soin de votre santé mentale en évitant le stress inutile et en pratiquant des activités qui vous font du bien. En prenant soin de vous, vous augmenterez votre estime de vous et votre confiance en vos capacités.

En suivant ces huit étapes, vous pourrez développer votre confiance en vous et devenir la meilleure version de vous-même.

Gardez à l’esprit que :

  • On peut avoir confiance en soi dans certains domaines de vie et pas dans d’autres. Tout peut se développer ! Nos qualités sont transposables d’un domaine à l’autre. Ne cloisonnez pas vos compétences.
  • Le développement de la confiance en soi est un processus continu qui demande de la patience et de la persévérance. Avec des prises de conscience, un peu de travail et de détermination, vous pourrez vous sentir plus sur de vous, plus ancrer à ce que vous faite,plus confiant et performant.

Belle et bonne route !

Comment développer votre confiance en soi : 8 étapes pour devenir la meilleure version de vous-même

Nous ne réussissons pas par hasard mais par compétences. Et nos compétences peuvent s’exprimer et se libérer grâces à nos stratégies.

Revenons dans un premier temps sur la notion de stratégie en PNL.

Une stratégie est un processus interne dynamique composée d’une séquence de représentions sensorielles à travers laquelle passe la personne pour atteindre son objectif.

De façon plus simple, qu’est-ce que je fais (comportements)successivement pour atteindre mon objectif : je visualise (visuel interne), je me dis que (auditif interne), je me rappelle la sensation (kinesthésique remémoré), j’entends mon coach me dire (auditif externe)…

Les stratégies sont automatiques et inconscientes. La PNL permet de mettre à jour ce processus afin de pouvoir le modéliser quand il est optimal, le modifier si besoin ou en installer un nouveau plus performant.

Le but est de créer une stratégie modèle gagnante. Elle représentera la meilleure façon pour la personne d’organiser et d’utiliser ses ressources pour atteindre son objectif.

Les 7 stratégies de bases sont :

– mémorisation : comment je retrouve une information.

– choix : comment je choisis.

– croyance/conviction : comment je teste la réalité ou les représentations construites.

– apprentissage/mémorisation : Comment je retiens les nouvelles compétences.

– réussite : comment je réussis à réussir.

– échec : comment je réussis à échouer.

Et il existe des stratégies pour tous types d’objectifs.

En coaching et en préparation mentale, connaître notre mode de fonctionnement est un accès direct au changement et à la performance. Nous pouvons modéliser à partir du décodage des stratégies un comportement et l’initier à qui le souhaite.

Le décodage d’une stratégie

Une stratégie fonctionne toujours sous le même format : T.O.T.E + le Point de choix

T.O.T.E signifie Trigger-Opération/Test-Exit.

Trigger, le déclencheur, est une représentation sensorielle déclenchant une série d’opérations. Ce déclencheur est automatique, conscient ou inconscient, il permet d’entrée dans la stratégie pour atteindre un but.

Les opérations sont toutes les représentations internes ou externes qui suivent et mettent en mouvement, en action.

Le test est une évaluation pour savoir si on se rapproche ou s’éloigne de notre objectif.Il fonctionne sous un mode comparatif. Des boucles de feed back vont permettre de traiter les informations.

Le point de choix est le moment de choisir ce que nous allons mettre en place pour la suite :

– soit l’objectif est atteint et c’est la sortie de la stratégie.

– soit c’est la mise en place d’autres opérations pour se rapprocher du but.

– soit c’est l’abandon.

Exit, la sortie : lorsque l’objectif est atteint, nous sortons de la stratégie.

De manière générale, les stratégies les plus courtes sont les plus efficaces : c’est-à-dire un déclencheur, une ou 2 actions et le but est atteint. Et nous enchainons les stratégies les unes après les autres.

Prenons 2 exemples très simples :

– Stratégie de motivation : je dois me mettre au travail : je vois mon agenda (déclencheur visuel externe), je me rappelle la sensation de satisfaction qd je finis mon travail (kinesthésie positif remémoré) je m’encourage (auditif interne car je me parle) et je m’y mets(exit).

Cela signifie que pour me motiver de façon efficace je dois passer par un stimulus en visuel externe, puis le souvenir d’une sensation positive puis un discours interne. Pour tout autre motivation, il y a des chances que ce soit exactement le même processus.

– Stratégie de concentration : je prends le ballon entre mes mains (déclencheur = visuel externe + kinesthésique), je me dis de respirer lentement pour retrouver mon calme intérieur (=je me parle en ressentant = auditif interne/kinesthésique remémoré +) je place le ballon (visuel externe) exit.

La réussite tient à ces détails sensoriels. Juste d’écrire les comportements sans les points d’entrée sensoriel est insuffisant pour atteindre l’excellence. La fonctionnalité même d’une stratégie est cachée dans ces détails.

Stratégies d’échec et de réussite

Rappelons qu’un objectif n’est valable que s’il dépend entièrement de la personne qui le met en place (voir la fiche savoir poser un objectif).

Comment je réussis à échouer ?

Comment je réussis à réussir ?

Comment je me débrouille pour systématiquement réussir à atteindre mon objectif ? Qu’est-ce que je mets en place pour cela ? Qu’est-ce qui me permet de réussir à … ? Qu’est-ce que je fais exactement et comment je le fais ?

Ou, comment je me débrouille pour systématiquement réussir à ne pas l’atteindre ? Cela sous-entend qu’inconsciemment je sais très bien mettre en place une stratégie pour ne pas atteindre mon but. Ce qui entraine donc les questions suivantes : quel est le vrai but de mon action ? Qu’est-ce que je cherche à démontrer, à prouver véritablement ? Quelle est l’intention positive de ce comportement ? C’est à dire qu’est-ce qu’il m’apporte, qu’est-ce qu’il dit de moi ? Qu’est-ce qu’il confirme ? (Je vous perds là ? Non ??)

Prendre conscience et mettre à jour ces fonctionnements permet non seulement d’avoir accès à un processus interne, mais aussi de comprendre quelles croyances et critères soutiennent l’expérience. Nous agissons toujours parce que nous croyons ou pas en quelque chose.

Pour la stratégie de réussite, elle peut alors être renforcer, modéliser et transposable dans un autre domaine.

Pour la stratégie d’échec, une fois clarifiée, le changement est alors possible, une nouvelle stratégie peut être mise en place, la maitrise de l’action et la satisfaction apparait à nouveau et la confiance en soi se renforce.

Les stratégies sont le point de départ de toutes modélisations. Sur une action référente ou un match référence, c’est très important de clarifier la succession d’actions sensorielles qui ont permis d’accéder à l’objectif. Le match référence joueur est un point d’ancrage sur la modélisation d’une stratégie gagnante pour le joueur. Prendre conscience et connaître notre fonctionnement (comment je suis performant) est un point clé de réussite pérenne. Il en est de même sur les matchs référence équipe, même si les structures sont beaucoup plus complexes sur le travail de groupe.

Les stratégies se travaillent en préparation mentale avec la PNL.

Je vous accompagne et vous reçois près de Toulouse, Castres ou Carcassonne pour vous aider à avancer !

Je n’aime pas trop le mot échec… Mais ce mot parle à tout le monde donc je le garde en dépit de toutes ces représentations négatives. Nous verrons ensuite comment le transformer pour une image plus positive.

Face à un échec individuel ou collectif, plusieurs sentiments peuvent apparaitre : déception, colère, honte, injustice, absence de mérite… Cela peut paraître compliqué à gérer tant l’expérience est mal vécue, tant la blessure d’amour propre est profonde et tant l’émotion est grande.

Alors comment gérer cette expérience et toute l’émotion associée ?

Pas si compliqué !! 2 étapes sont nécessaires : tout d’abord créer un espace de parole et ensuite trouver comment utiliser l’expérience pour progresser. Attention, la notion de temporalité rentre en jeu. Le temps reste un outil indispensable à la maturation de l’histoire vécue.

I. L’espace de parole

Place aux mots et place aux émotions. Dans un premier temps, pouvoir parler de ce que nous avons vécu permet de prendre une première distance avec l’événement. Raconter notre histoire, notre expérience, avec notre point de vue, notre sensibilité et toute la résonance qu’elle diffuse en nous. Juste dire ce qu’on a expérimenté, qu’est-ce qui a été difficile à vivre, voir, entendre, comprendre ? Quelle image avons-nous eue de nous à ce moment-là ? De quoi avons-nous eu peur ? Quel a été le regard de l’autre ? Comment ma propre estime a-t-elle été touchée ?

En parler c’est mettre des mots sur les maux, placer l’histoire dans le langage, dans notre langage. C’est classer, ranger, recadrer.

Les émotions vont pouvoir être libérées… Je suis en colère, déçu, dans l’incompréhension, l’impuissance, la douleur, la tristesse, le dégout…Que les émotions puissent s’exprimer, simplement, corporellement ou au travers des mots ou du silence est un point de départ nécessaire, déterminant et révélateur.

Donner une image et une perception à l’émotion permet de la symboliser et de lui constituer des limites. Elle devient beaucoup moins envahissante.

Dans cette espace de parole l’important est l’écoute et la validation de l’expérience par l’interlocuteur : « oui j’entends bien ce que tu me dis et oui je comprends que cela soit difficile pour toi ». Valider dans l’entretien la difficulté de l’expérience est essentiel.

Pour les équipes, il est nécessaire de débriefer de façon individuelle et collective. Ecoute, respect et attention sont des valeurs et critères primordiaux.

A partir de là, nous pouvons y voir beaucoup plus clair !

II. Et maintenant j’en fais quoi ?

C’est le temps de retrouver la maitrise, la confiance en soi et de se donner du choix. Nous avons subi cette expérience mais maintenant nous sommes à nouveau acteur, leader de notre vie.

Comment tirer profit de cette expérience ? Comment avancer avec ça ? Comment je peux utiliser cette expérience pour grandir ?

Nous retrouvons notre libre arbitre, il nous appartient de choisir. Des options, des envies et des actions surgissent ici et maintenant pour construire nos objectifs de demain.

Pour chaque expérience vécue, une nouvelle clé gagnée pour vivre notre vie. Et cette clé soit elle ouvre soit elle verrouille. Alors les questions à se poser sont : qu’est-ce que je peux faire avec ça ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire avec ça ?

La notion de temps entre en jeu. Certaines personnes sentent et ressentent rapidement qu’est-ce qu’elles peuvent créer de nouveau à partir de ça : un appui pour se perfectionner, une analyse constructive, une nouvelle stratégie de réussite… D’autres ont besoin de plus de temps et c’est à respecter. Chacun à sa propre temporalité, son rythme d’assimilation, son harmonie a retrouvé…

Revenons sur le mot échec. Je préfère contre-performance ou simplement erreur. Et à partir de là réfléchir sur toutes les marges de progression possibles à mettre en place.

Un dernier mot… Comment je sais que l’erreur ou la contre perf a été bien gérée ? Tout simplement quand je peux en rire !!!

Ce travail sur la gestion de la contreperformance, de l’erreur doit être effectuée avec un professionnel en préparation mentale (psychologue, psychothérapeute, sophrologue, préparateur mental, maître praticien PNL…)

Je reste à votre écoute et vous reçois près de Toulouse, Castres ou Carcassonne pour vous aider à avancer !

« Si tu ne te plantes pas tu ne peux pas pousser !! »

 

La réussite d’une équipe est une alchimie entre les différents talents, les valeurs profondes, les liens forts et imperceptibles entre tous les équipiers et une solide ambition commune.

Le groupe est dépositaire de ses valeurs, et ce sont elles qui lui permettent de ne rien lâcher, de continuer à avancer quoi qu’il en soit, de se respecter et de toujours aller vers l’objectif commun. Le groupe crée alors son identité, singulière et affirmée.

L’argent n’est pas ce que les joueurs ont dans le ventre ni dans leur cœur ! Il permet d’« avoir », mais pas d’« être » ! Et une équipe, pour réussir, a besoin d’être. Être soudée dans toutes les émotions, dans l’expérience, dans ses compétences, dans l’ambition… Soudée au sens le plus large du terme c’est ne faire qu’UN. Et l’argent n’a pas cette propriété-là !

L’argent (avoir) permet de profiter d’un environnement confortable et favorable, d’avoir de jolies transactions, de réunir des compétences et des talents. Mais ces potentiels ne seront actifs et efficaces seulement au sein d’une équipe bien construite et légitime. L’argent ne fait pas de lien dans le groupe, il ne développe pas la communication, il ne réveille pas, n’active pas les valeurs essentielles et fondamentales du groupe… Il ne crée pas, ne fonde pas l’identité de l’équipe.

Prenons l’exemple d’un groupe dans une compagnie de combat au sein de l’armée :

Ces hommes évoluent vers le même objectif avec peu de moyens et dans des conditions souvent très rustiques avec un environnement défavorable. Le critère argent est complètement absent et pourtant nous sommes face à des groupes d’hommes extrêmement unis, fraternels, avec un engagement sans condition, une confiance en soi et au groupe décuplée et une motivation à 300%. La seule réussite du groupe tient à son identité inébranlable avec des valeurs communes puissantes et des compétences orientées groupe.

La notion de temporalité

L’identité de groupe se construit au travers du temps. Elle s’élabore, se peaufine, se singularise, s’authentifie en s’appuyant sur toutes les expériences vécues ensemble, sur ce lien tissé au travers du temps …  Le temps, facteur indispensable à la construction du groupe, pour façonner sa fidélité, sa fraternité, sa complicité…Et cette notion de temporalité est incompressible : le groupe a besoin de souvenirs, de vécus, d’expériences multiples. Cette mémoire collective permet à l’équipe de grandir ensemble, de s’intensifier, se fortifier.

Aller dans la même direction : l’ambition commune, posée sur des valeurs-phare, permettra le dépassement de soi dans les bons moments et ceux plus complexes ou plus difficiles. Au fil du temps une identité forte et solide pourra voir le jour, reflétant l’investissement de chacun et ce que chaque équipier a mis au service du groupe (de ses compétences à ses croyances). Les joueurs savent exactement pourquoi ils sont là et le rôle qu’ils ont à tenir. Ils nourrissent le groupe autant que le groupe se nourrit d’eux. Nous pourrons alors apprécier le talent et l’identité de l’équipe, sa raison d’être, incarnée au fil des matchs…

La notion d’argent ne renforce pas la fidélité, le lien, les émotions, la communication, la fraternité, la sincérité, la cohésion, le courage, la force… du groupe.

Alors à toutes les équipes à petit ou moyen budget, créez et montrez-nous VOTRE identité de groupe, c’est elle le VRAI moteur de votre réussite, et c’est elle qui transcendera vos matchs et votre sport !

« Debout les morts ! »
(Devise du 3e RIMa Vannes)

 

L’identité de groupe se travaille en préparation mentale avec la PNL.

L’énergie qu’est-ce que c’est ?

Pour Sugano Shihan : « c’est un réservoir de ressources dans lequel vous pouvez puiser lorsque vous avez besoin de faire des efforts (mentaux, émotionnels, ou physiques).
C’est la combinaison de multiples aspects (physiologiques, émotionnels, neurologiques) du fonctionnement humain qui crée une sensation de relaxation, de force et de puissance personnelle.»

Son mode d’expression : l’action. C’est dans la dynamique comportementale qu’elle s’extériorise, avec la détermination, la ténacité et la persévérance.

Sa source : la motivation, qui elle-même est nourrie par les valeurs (personnelles, sociales ou de groupe) et par l’ambition.

Alors comment gagner en énergie ?

Éviter les pertes d’énergie et savoir comment se ressourcer

Le premier point : repérer les fuites d’énergie, mettre en évidence et comprendre toutes ces pertes d’énergie. Ce n’est pas la peine de tout faire pour en récupérer si elle doit être gâcher ou partir en fumée ! Notre énergie se perd souvent dans le tourbillon de nos vies. C’est comme si elle s’évaporait, se délitait…

Alors : Qu’est-ce qui me fait perdre de l’énergie ? Qu’est-ce qui est énergivore pour moi ?

Il existe des facteurs externes et internes aux pertes d’énergie :

> L’influence et le rôle de l’environnement :

Notre lieu de vie est-il approprié ? Est-ce vraiment un lieu de repos ? Est-ce qu’il y a des aspects qui sont énergivores pour nous ? (Lieu trop bruyant, conflit avec le voisin, maison inadaptée au mode de vie ou à sa famille…)

Notre travail est-il épanouissant pour nous ? Le rythme, les collègues, le lieu, ce que j’y fais …

Notre groupe social, nos amis, nos engagements… Est-ce qu’ils correspondent à nos attentes, est-ce que les relations et les échanges sont fluides et détendues ?

Notre famille a-t-elle des exigences particulières ? Est-ce qu’il existe des vieux dossiers non traités ? Des conflits non réglés et encore douloureux ?

Avons-nous une bonne hygiène de vie ? (rythme de sommeil, bonne alimentation…)

> L’influence de nos pensées :

Nous ne sommes pas tout le temps notre meilleur ami…Nous nous auto-sabotons par manque de confiance, mauvaise image de soi, maitrise excessive …Le discours intérieur peut revenir en boucle automatique et nous limiter dans nos actions. Les croyances limitantes, l’anxiété et le stress nous mettent dans un état de lutte intérieure épuisant.

Ces fuites d’énergie sont souvent tellement ancrées que nous ne nous en apercevons pas. Pour en prendre conscience, des questions simples peuvent nous aider à repérer les pensées parasites :

– Qu’est-ce qui me coute de l’énergie ?

– Où est-ce que je dépense beaucoup d’énergie inutilement ?

– Qu’est-ce qui me tracasse ?

– Est-ce justifié que cela prenne autant de place ?

– Qu’est-ce qui me gêne dans telle situation ou relation ?

– Quelle situation, personne, lieu, ambiance absorbe mon énergie ?

Le deuxième point : bien se connaître pour repérer qu’est-ce qui nous met en énergie et comment se ressourcer.

> Réfléchir sur nos valeurs ressources et connaître nos réelles motivations dans la vie sont deux points essentiels pour nourrir notre énergie. Nos valeurs dictent notre ligne de conduite.C’est parce que nous souhaitons les respecter, être au plus proche d’elles que notre motivation et notre ambition sont engagées. Le besoin de la réalisation de soi, de notre propre accomplissement vient chercher la quintessence de notre énergie ,une énergie extrêmement intime.

L’énergie sert alors une dynamique comportementale pour atteindre un objectif. Savoir où nous devons aller, vers quoi nous aspirons sont des notions aussi indispensables. Objectif = savoir où on va et pourquoi.

Valeurs, volonté et ambition nourrissent la motivation.

Voici un outil pour connaître nos valeurs-phare

> Comment se ressourcer ?

A ce niveau aussi il est important d’apprendre à se connaître et repérer quelles actions sont bénéfiques pour soi pour retrouver de l’énergie.

Qu’est-ce qui me met en forme ?

La relaxation, la méditation et toutes les pratiques de prise de conscience corporelle (yoga, qi gong, méditation de peine conscience, cohérence cardiaque…) permettent une concentration mentale et un vrai relâchement des tensions.

Chacun à ses propres centres d’intérêt ludiques, distrayants, passionnants qui permettent de se ressourcer, de faire le vide, de penser à autre chose, de mettre de la distance avec les contrariétés : sport, balades, musique, chant, peinture, cuisine, sorties entre amis… Lister ce qui nous fait du bien et prendre ce temps là pour soi, créer cet espace ressource en énergie.

Avoir la capacité de se ressourcer est aussi une clef dans la gestion de l’énergie.

En résumé, la gestion de l’énergie intérieure passe par 4 sésames :

– Prendre conscience des fuites d’énergie.

– Connaître nos valeurs-phare.

– Fixer nos ambitions et aller vers notre accomplissement.

– Connaître nos espaces ressources.

Je vous propose de vous accompagner en coaching de vie ou en préparation mentale que vous soyez sur Carcassonne, Toulouse, Narbonne…

 

 

La Programmation neuro linguistique offre une approche complète à la préparation mentale grâce à une communication perspicace et fine et des outils efficaces et puissants. Elle permet un accompagnement global de la personne et/ou du groupe ainsi qu’un développement pérenne et harmonieux.

Qu’est-ce qu’on travaille en PNL ?

Les ancrages

Une ancre permet d’associer un stimulus (interne ou externe) à une réaction (action, comportement,sentiment, émotion…). Le stimulus déclenche toujours la même réponse.

Par exemple : s’arrêter au feu rouge en voiture ou encore se sentir réconforté par la douce odeur d’un gâteau au chocolat…

Le but et l’utilité en prépa mentale : créer une sélection d’états ressource, des automatismes comportementaux, accéder à la fluidité et à sa zone de performance.

– Créer des réponses spécifiques et automatiques : gérer le stress, le sommeil, ré-accéder à un savoir cognitif, se concentrer, être en confiance, rentrer de suite et de façon opérationnelle dans la compétition…

– Gagner en rapidité d’exécution.

– Pouvoir faire des switch d’état interne nécessaires et indispensables dans la gestion de l’erreur afin de revenir de suite dans le jeu.

– S’enrichir des expériences précédentes, transférer, importer des apprentissages, tendre vers l’excellence.

– Mais aussi comprendre les états limitants, leur origine, et neutraliser une expérience négative.

La visualisation

La visualisation c’est imaginer et développer une image mentalement de façon associé (je vis la scène, je suis dans mon personnage), dissocié (je me regarde en train de faire) ou en double dissociation (je me regarde en train de me regarder faire quelque chose… C’est clair ??). Pour que l’image soit le plus riche possible avec une représentation très détaillée, le VAKOG est utilisé (représentations visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives et gustatives).

Le but et l’utilité en prépa mentale : développer la concentration, aller chercher le détail qui fera la différence, renforcer les objectifs (contextes, évaluations), trouver des solutions, s’adapter, prendre du recul…

– Utilisation des cadres de contraste entre 2 images pour passer de l’état présent à l’état désiré, chercher le détail (l’élément, la particularité) pour gagner en efficacité… Ou encore pour limiter l’impact d’une expérience décevante ou d’un traumatisme…

– Développer les différents temps de concentration : la stratégie, l’analyse, la planification, l’évaluation avec la prise de recul, la concentration sur soi pour s’isoler, se centrer, et la concentration pendant l’action pour un geste parfait…

– Fortifier les automatismes comportementaux, développer les routines.

Les stratégies

Une stratégie est une séquence d’opérations qui s’appuie sur des représentations sensorielles (internes et externes) initiée par un déclencheur pour obtenir un résultat. Automatiques et inconscientes, elles sont déterminantes pour la réussite de l’objectif.

Le but et l’utilité en prépa mentale : comprendre nos stratégies, notre fonctionnement et agir pour l’optimiser.

– Prendre conscience de nos fonctionnements efficients, c’est-à-dire ceux qui nous permettent de réussir à réussir et ceux qui nous permettent de réussir à échouer (c’est toujours clair ??).

– Modifier notre système de stratégie, en concevoir de nouveaux et les adopter.

Plus on s’entraine à cela (changer de perception, d’angle d’approche) plus on s’adapte vite, plus on trouve rapidement des solutions.

Formulation d’un objectif

Le but et l’utilité en prépa mentale : l’objectif est soumis aux 5 critères d’évaluation des croyances de la personne.

Il est donc plus poussé, plus complet, il prend en compte la dimension affective et psychique de la personne et en particulier ses croyances soutenantes et limitantes.

Mon objectif est-il désirable ? Atteignable ? Ecologique ? Ainsi que les comportements qui en découlent ? Est-ce que je le mérite ? Est-ce que j’en suis capable ?

La PNL va chercher et révéler des nouvelles possibilités, elle met en place un processus évolutif : les blocages, les freins ou les indécisions se relâchent ou cèdent de façon naturelle.

La communication

Le but et l’utilité en prépa mentale : donner le vrai sens aux mots donc avoir une communication et une relation à l’autre claire et efficace.

– Comprendre le feedback et savoir en donner.

– Savoir écouter, apprendre l’assertivité.

– Être clair sur nos besoins, savoir les exprimer.

– Gérer ses émotions, mettre des mots sur les maux…

– Connaître et comprendre nos filtres.

– Développer l’identité de groupe, la place des leaders, les valeurs communes, la cohésion, écrire l’histoire ensemble…

La confiance en soi

Tout le socle en fait : la confiance en soi (est-ce que je crois en moi ?) l’estime de soi (quelle valeur je me porte ?) et l’image de soi (quelle représentation j’ai de moi ?)

Le but et l’utilité en prépa mentale : développer, renforcer, fortifier confiance, estime et image de soi, indispensable à la réussite et l’épanouissement de la personne.

-Travail sur les croyances limitantes et ressources, les reconstitutions d’histoire personnelle, les blocages.

-Connaitre la hiérarchisation de ses critères et ses valeurs, renforcer sa motivation pour qu’elle soit durable.

-Travail sur la ligne de temps et ligne de vie : savoir regarder le passé, profiter du présent et être capable de se projeter de façon ambitieuse et sereine vers son futur.

-Développer la créativité, trouver ses mentors, utiliser des métaphores pour créer d’autres perspectives, d’autres espaces, ouvrir le champ des possibles, renforcer les acquis…

Plus on s’entraine à cela, plus notre confiance grandit et s’enracine.

Modélisation de la performance

Tout comportement, dans son domaine d’excellence, peut être modélisé.

Le but et l’utilité en prépa mentale : Créer un modèle de performance pour un comportement donné.

– Modéliser les savoir-faire d’un expert, entrer sur le territoire de l’excellence.

– S’auto-modéliser.

– La PNL s’appuie sur un état interne de forte intensité, sur les critères nécessaires, le méta-programme, les opérateurs modaux engagés… Tout est détaillé, examiné, analysé et testé pour entrer sur ce territoire de performance.

La PNL excelle dans ce domaine !

L’accompagnement personnel

Le but et l’utilité en prépa mentale : le bien être pour un athlète heureux et épanoui, pour un groupe soudé et respectueux.

– La PNL permet une écoute fine, respectueuse et sans parti pris. Elle amène à trouver ses propres réponses, ses propres solutions, à ouvrir les choix dans les comportements.

– Elle considère la personne dans toute sa singularité : chacun est unique, chacun à ses propres besoins, ses propres objectifs, sa propre histoire à construire…

Je peux vous accompagner que vous soyez sur Castres, Carcassonne, Narbonne, Toulouse

 

 

Savoir poser un objectif, dans le travail, le sport ou sa vie personnelle

Pour réussir à atteindre nos objectifs, il est primordial de les poser d’une certaine façon.

Poser un objectif = l’énoncer avec les bons mots + la bonne manière.

Je trouve essentiel de clarifier cette notion de formulation d’objectif car toute la suite va en découler : mise en place des actions, respect des délais, constance dans la motivation et dans la confiance en soi, concentration dans le travail à réaliser…

Souvent mal posés les objectifs ne sont pas atteints et généralement de façon incompréhensible ! On se dit « mais pourtant je le voulais vraiment ! » Oui le vouloir est fondamental mais ce n’est pas suffisant !

Prendre le temps de poser un objectif assure sa réussite.

Alors comment faire ?

– Il doit répondre à 5 critères :

  1. Être affirmé de façon positive.
  2. Ne dépendre que de soi.
  3. Être contextualiser.
  4. Être évaluable.
  5. Être écologique.

– Et il doit valider 4 croyances :

  1. Est-ce que je le désire ?
  2. Est-ce que c’est possible ? Est-ce qu’il est atteignable ?
  3. Est-ce que j’en suis capable ?
  4. Est-ce que je le mérite ?

Je vous explique plus en détail ces 9 points essentiels :

Affirmer de façon positive

La phrase énonçant l’objectif doit être de style affirmatif. Pas de négation dans la formulation et utiliser une orientation « aller vers » plutôt qu’« éviter de ».

Exemple : « je ne veux pas être intimidé lorsque je parle en public » —> « je veux parler en public avec aisance ».

« Je veux arrêter de fumer » (éviter de) —> « je veux avoir une bonne santé » (aller vers).

Le choix des mots est important aussi, il faut qu’ils soient porteurs pour vous, qu’ils sous-entendent des critères et des valeurs motivantes (bonne santé = dynamisme, énergie, vitalité, capacité …/ aisance= détente, joie, facilité, naturel).

Les mots utilisés ont une représentation sensorielle personnelle unique. Si je parle de confiance, certains vont la ressentir comme une grande stabilité, d’autres auront l’image d’une montagne, l’odeur d’un parfum ou une expérience de vie plus complexe …

Donc tant qu’à faire, autant utiliser des mots qui ont un sens fort et influent positivement pour nous.

Ne dépendre que de soi

Vous devez être l’unique responsable de votre objectif ! Vous êtes le seul à détenir les clefs de votre réussite.

Prenons un exemple : « je veux être le meilleur à cette compétition » ou « je veux finir premier ». Cela dépend de votre performance mais aussi de celle des autres. Donc l’objectif reste aléatoire et non maitrisable. A la place une formulation comme : « Pour cette compétition, je veux être plus performant que la dernière fois (courir plus vite, marquer plus de buts, de points…) » ou « je veux obtenir le meilleur classement que je puisse avoir à cette épreuve ».

Il faut rechercher une comparaison moi /moi et non moi/autre(s). Cela permet aussi de travailler « l’après épreuve », de mettre en place nos axes de progressions et une réelle dynamique dans notre développement personnel.

Être contextualisé

L’objectif doit appartenir à un contexte précis : Où ? Quand ? Avec qui ? …

Plus il y a de détails dans la représentation sensorielle (je vois, j’entends, je sens qu’à ce moment spécifique…) plus le contexte est explicite : Il n’y a pas de doute, c’est à ce moment-là que j’atteindrai mon but. La question à se poser : « A quel moment je saurai que j’ai atteint mon objectif ? ».

Vous l’aurez compris, les généralisations n’ont pas leur place lorsqu’on formule un objectif.

Exemple d’une généralisation : « Je veux être plus fort » Où ? Quand ? Avec qui ? Quand tu fais quoi ? Plus fort que quoi ? Plus fort que qui ? …

Être évaluable

Nous devons pouvoir évaluer si nous nous rapprochons de notre objectif ou si nous nous en éloignons. Les différentes étapes doivent donc être définies et claires. Une grille ou échelle d’évaluation est nécessaire pour savoir où nous en sommes.

 

Être écologique

Atteindre notre objectif doit être bénéfique pour tout notre être, dans le respect et la bienveillance. Notre sphère psychique ou environnementale ou affective ne doit pas en subir des conséquences négatives. Les comportements qu’il va engendrer doivent eux aussi être avantageux pour nous. Il y a peut-être des inconvénients à atteindre l’objectif ? Quels sont-ils ? Prenez le temps de les explorer. Réussir à atteindre mon but doit me donner un bénéfice global.

Après avoir vérifié ces 5 critères, nous allons explorer les croyances liées à l’objectif. La série de question est simple et rapide. Cela permet d’expertiser le sens de cet objectif pour nous. Nous répondons sur une échelle d’évaluation de 1 à 5 (1= pas du tout / 5 = absolument).

Est-ce que je le désire ?

Cela parait simplet comme question, mais il est primordial de le confirmer !

Est-ce que c’est possible ? Est-ce qu’il est atteignable ?

L’objectif doit être réaliste et réalisable.

Est-ce que j’en suis capable ?

Sous-entendu est-ce que j’ai suffisamment confiance en moi pour réussir ? Et est-ce que j’en ai les capacités ?

Est-ce que je le mérite ?

Est-ce que c’est ma place ?

Sous-entendu est-ce que je suis légitime ?

Cette dernière série de questions permet de mettre à jour des croyances limitantes, des espaces de doutes ou d’anxiété en nous, de la démotivation, des contraintes et des obstacles internes, un manque de confiance ou de légitimité, une image de soi négative ou une estime de soi confuse.

La lumière sur ces croyances donne accès à plus de profondeur, plus de raison d’être de l’objectif. C’est déjà une très belle avancée de prendre conscience et de verbaliser ces blocages. Pour aller plus loin, Il est souvent nécessaire de les travailler en entretien de coaching ou avec des exercices de PNL.

Pour finir je vous propose de télécharger cette petite fiche récapitulative afin de vérifier si votre objectif est bien formulé.

 

Téléchargez maintenant l’outil PDF pour poser votre objectif


La pensée alliée audacieusement à un but ambitieux
devient une force créatrice.

James Allen

 

Petit rappel : un objectif qu’est-ce que c’est ? 

« But, résultat vers lequel tend l’action de quelqu’un, d’un groupe » (Larousse).

L’objectif, c’est un état désiré.

Et le boulot ? Ça va ?

Bof… J’en ai marre… J’ai fait le tour… Je ne m’y retrouve plus… J’ai passé l’âge…! J’ai plus envie… Ça ne m’apporte plus rien… Je ne suis plus fait pour ça… J’ai besoin d’autre chose…

Vous vous retrouvez peut-être dans l’une de ces situations, alors la suite peut vous intéresser !

Dans cet article, je vous propose quelques pistes de réflexions ainsi que les différentes étapes pour construire votre nouveau projet.

Le changement professionnel, voulu ou imposé, se pense, se réfléchit et se construit.

Pour le réussir, cela nécessite une succession d’étapes exigeantes.

Être épanoui dans son travail permet de développer ses capacités et ses compétences professionnelles. Mais cela va bien au-delà ! L’épanouissement nous apporte bien être, santé, équilibre psychique. Notre motivation et notre énergie sont sans cesse renouvelées. Nous ne sommes plus dans l’effort d’accomplir une tâche mais dans le plaisir !

Les étapes

1. Faire le point sur sa situation actuelle

Avant de savoir où aller, il faut savoir d’où nous partons !

– Est-ce que j’aime toujours mon travail ?

– Est-ce que tout cela me correspond encore ? Lieu de travail, environnement, type de travail, salaire, horaires, investissement physique, psychique, émotionnel, temps de repos, planning, collègues, temps de transport…

– Est-il épanouissant pour moi ou plutôt énergivore ?

– Est-ce que ce sont les conditions du métier que je veux faire évoluer (l’environnement dans lequel je travaille) ou le cœur même de mon métier (changer de métier) ?

2. Aujourd’hui, qu’est-ce que je veux professionnellement ?

Trouver sa voie

Fermer les yeux, prenez un peu de temps… Respirez tranquillement… Imaginez-vous dans le cadre de travail idéal pour vous, le plus agréable, le plus porteur, le plus propice à vous faire évoluer vers ce que vous souhaitez le plus… Celui qui vous correspond le plus …

Quel est-il ?

Où vous trouvez vous ?

Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ? Avec qui ? Où ? Comment ?

Et comment vous vous sentez dans cet instant ?

Contextualisez ce moment dans les moindres détails, chacun d’eux compte.

Ecrivez-le pour ne rien oublier.

3. Un petit point sur les valeurs

Les valeurs moteurs (valeur morales), source d’énergie !

A quoi vous marchez ? Qu’est-ce qui vous met en énergie dans la vie ?

Ces valeurs-là doivent pouvoir s’exprimer dans votre vie, c’est une condition essentielle au bonheur. Et quand elles peuvent être nourries dans la profession c’est un gage de réussite professionnelle

(Vous pouvez faire l’outil valeur pour vous aider à bien les identifier)

Téléchargez maintenant l’outil PDF pour trouver vos valeurs 

Être en accord avec ses valeurs, les bénéfices :

Augmentation de la motivation,

Facilité d’action, fluidité,

Facilité de prise de décision,

Les objectifs de vie sont plus facilement atteints,

Moins de conflits internes,

Plus de logique dans les décisions,

L’accès au bonheur, à l’équilibre, aux meilleurs choix de vie.

Bref, vous partez au travail heureux et vous passez une journée professionnelle efficace et efficiente !

4. A partir de là, vous savez dans quelle direction orienter votre changement

Et des étapes plus ou moins longues vont se définir. Notez-les.

Quel est ou quels sont mes objectifs à court, moyen et long terme ?

Quelles actions je dois mettre en place ? Dans quel délai ?

De quoi j’ai besoin ?

Quels sont les obstacles ?

Quels sont mes atouts, mes équipiers, mes alliés ?

Quelles compétences j’ai déjà et quelles sont celles que je dois acquérir ?

Quels sont mes choix ? Les différentes possibilités ?

Quel est mon plan B ?

Ce travail demande du temps, de la disponibilité intellectuelle, de l’organisation ainsi que la prise en compte de notre ressenti.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez échanger avec moi sur ce thème, n’hésitez pas à prendre contact !

Pour finir je vous laisse cette fable du casseur de pierres… A méditer !

La fable du casseur de pierres… ou du bâtisseur de cathédrale

« En se rendant à Chartres, Charles Péguy aperçoit sur le bord de la route un homme qui casse des cailloux à grands coups de maillet. Les gestes de l’homme sont empreints de rage, sa mine est sombre. Intrigué, Péguy s’arrête et demande :
– « Que faites-vous, Monsieur ? »
– « Vous voyez bien », lui répond l’homme, « je casse des pierres ». Malheureux, le pauvre homme ajoute d’un ton amer : « J’ai mal au dos, j’ai soif, j’ai faim. Mais je n’ai trouvé que ce travail pénible et stupide ».
Un peu plus loin sur le chemin, notre voyageur aperçoit un autre homme qui casse lui aussi des cailloux. Mais son attitude semble un peu différente. Son visage est plus serein, et ses gestes plus harmonieux.
– « Que faites-vous, Monsieur ?», questionne une nouvelle fois Péguy.
– « Je suis casseur de pierre. C’est un travail dur, vous savez, mais il me permet de nourrir ma femme et mes enfants. »
Reprenant son souffle, il esquisse un léger sourire et ajoute : « Et puis allons bon, je suis au grand air, il y a sans doute des situations pires que la mienne ».
Plus loin, notre homme, rencontre un troisième casseur de pierre. Son attitude est totalement différente. Il affiche un franc sourire et il abat sa masse, avec enthousiasme, sur le tas de pierre. Pareille ardeur est belle à voir !
« Que faites-vous ? » demande Peguy
« Moi, répond l’homme, je bâtis une cathédrale ! »

La fable des casseurs de pierres est attribuée à Charles Péguy.