Gérer l’échec simplement à Castres
Cela peut paraître compliqué de gérer un échec tant l’expérience est mal vécue, tant la blessure d’amour propre est profonde et tant l’émotion est grande.
Face à un échec individuel ou collectif, plusieurs sentiments peuvent apparaitre : déception, colère, honte, injustice, absence de mérite…
Alors comment gérer cette expérience et toute l’émotion associée ?
Ce n’est pas si compliqué ça !! 2 étapes sont à respecter : dans un premier temps, créer un espace de parole et ensuite se poser une seule question : et maintenant, qu’est-ce que j’ai envie de faire avec tout ça ? (C’est à dire trouver comment utiliser l’expérience pour progresser). La notion de temporalité est importante à prendre en compte. Le temps reste un outil indispensable à la maturation de l’histoire vécue.
I. L’espace de parole
Dans un premier temps, pouvoir parler de cette expérience permet de prendre de la distance. Raconter ce que nous avons vécu, mal vécu, nos sentiments, nos émotions ainsi que toute la résonnance affective que cela a engendrée, libère de l’empreinte négative de l’expérience. Expliquer qu’est-ce qui a été difficile à vivre, voir, entendre, comprendre ? Quelle image avons-nous eu de nous à ce moment-là ? De quoi avons-nous eu peur ? Quel a été le regard de l’autre ? Et comment ma propre estime a-t-elle été touchée ?
En parler c’est classer, ranger, recadrer. C’est mettre des mots sur les maux…
Les émotions peuvent s’exprimer par la parole, corporellement ou par le silence : « Je suis en colère, déçu, dans l’incompréhension, l’impuissance, la douleur, la tristesse, le dégout… » Ce point de départ est nécessaire, déterminant et révélateur.
Dans cet entretien, l’interlocuteur doit valider la difficulté de l’expérience : « oui j’entends bien ce que tu me dis et oui je comprends que cela soit difficile pour toi ». Valider est essentiel.
Pour les équipes, il est nécessaire de débriefer de façon individuelle et collective. Le respect, l’écoute sans jugement, l’attention sont des valeurs et critères primordiaux.
A partir de là, nous pouvons y voir beaucoup plus clair !
II. Et maintenant j’en fais quoi ?
C’est le temps de choisir, de retrouver son libre arbitre, de redevenir leader de sa vie. Alors comment tirer profit de cette expérience ? Comment je peux utiliser cette expérience pour grandir ? Comment avancer avec ça ? Il nous appartient de choisir. Des envies et des actions surgissent ici et maintenant pour construire notre lendemain.
Pour chaque expérience vécue, une nouvelle clé gagnée pour vivre notre vie. Et cette clé soit elle ouvre soit elle verrouille. Alors les questions à se poser sont : qu’est-ce que je peux faire avec ça ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire avec ça ?
Pour certaines personnes, créer quelque chose de nouveau se fait de façon très rapide et spontané. Cela peut être un appui pour se perfectionner, une analyse constructive, une nouvelle stratégie de réussite…Pour d’autres plus de temps est nécessaire…Chacun à sa propre temporalité, son rythme d’assimilation, son harmonie a retrouvé. Le principal est de commencer à réfléchir à toutes les marges de progressions possibles.
Pour finir, je sais que l’échec a été bien géré, digéré quand je suis capable d’en rire !
NB 1 : Je n’aime pas trop le mot échec, mais c’est celui qui parle à tout le monde, donc j’ai fait le choix de le garder. Mais je préfère de loin (!!) utiliser les mots « contre-performance » ou simplement « erreur ».
NB 2 : Ce travail sur la gestion de la contreperformance, de l’erreur doit être effectuer avec un professionnel (psychologue, psychothérapeute, sophrologue, préparateur mental, maître praticien PNL…)
Je reste à votre écoute et vous reçois près de Toulouse, Castres ou Carcassonne pour vous aider à avancer !
« Si tu ne te plantes pas tu ne peux pas pousser !! »